Enfin nous avons rencontré à plusieurs reprises Sœur Merveille, la Directrice du CRHAM. Sœur Merveille se débat avec des difficultés financières permanentes, liées notamment aux difficultés qu’elle rencontre pour encaisser la participation demandée aux familles. Il est possible que l’appauvrissement de la population joue un rôle ; il est également possible que que le grand nombre d’ONG actuellement présentes en Centrafrique ait également une part de responsabilité car beaucoup de ces ONG assurent des soins de façon totalement gratuite, et les familles comprennent mal qu’on leur demande de payer pour des soins au CRHAM alors qu’elles ne payent habituellement rien ailleurs...
Ceci peut également expliquer le nombre relativement restreint d’enfants vus en consultation durant cette mission, contrastant avec les missions précédentes. Tout ceci fait que nous avons envisagé d’augmenter la subvention annuelle que l’ACMC attribue au CRHAM...