LA MISSION CHIRURGICALE DE FEVRIER 2015
Docteur Michel Onimus
Cette mission est la 65ème mission chirurgicale de l’ACMC. Elle s’est déroulée du 24 Février au 10 Mars 2015 à Bangui.
L’accès en province reste encore difficile et déconseillé en raison de l’insécurité qui continue à régner surtout dans le nord du pays.
Par contre à Bangui notre séjour s’est déroulé dans de bonnes conditions et nous n’avons pas vécu de moments d’angoisse.
En raison de la situation sécuritaire imparfaite, en particulier à proximité du quartier Boy-rabe où se trouve le CRHAM, nous avons délibérément arrêté notre travail à 17h 30, de façon à être rentrés au plus tard au coucher du soleil au Centre d’Accueil des Missions, notre lieu de résidence habituel à Bangui, ce qui nous a obligés à limiter la durée des séances opératoires ainsi que le nombre d’enfants vus en consultation.
Au CRHAM, nous avons retrouvé avec plaisir le Frère Elkana, Directeur du centre par intérim, qui s’implique beaucoup dans le fonctionnement du centre ; il est venu à plusieurs reprises en salle d’opération et il s’est même habillé pour faire l’aide opératoire.
Cette mission chirurgicale avait été centrée sur le dépistage et la prise en charge des fissures labiales congénitales. Nous avions préparé cette mission en l’annonçant depuis plusieurs mois dans les différents dispensaires de la capitale.
Cette mission est la 65ème mission chirurgicale de l’ACMC. Elle s’est déroulée du 24 Février au 10 Mars 2015 à Bangui.
L’accès en province reste encore difficile et déconseillé en raison de l’insécurité qui continue à régner surtout dans le nord du pays.
Par contre à Bangui notre séjour s’est déroulé dans de bonnes conditions et nous n’avons pas vécu de moments d’angoisse.
En raison de la situation sécuritaire imparfaite, en particulier à proximité du quartier Boy-rabe où se trouve le CRHAM, nous avons délibérément arrêté notre travail à 17h 30, de façon à être rentrés au plus tard au coucher du soleil au Centre d’Accueil des Missions, notre lieu de résidence habituel à Bangui, ce qui nous a obligés à limiter la durée des séances opératoires ainsi que le nombre d’enfants vus en consultation.
Au CRHAM, nous avons retrouvé avec plaisir le Frère Elkana, Directeur du centre par intérim, qui s’implique beaucoup dans le fonctionnement du centre ; il est venu à plusieurs reprises en salle d’opération et il s’est même habillé pour faire l’aide opératoire.
Cette mission chirurgicale avait été centrée sur le dépistage et la prise en charge des fissures labiales congénitales. Nous avions préparé cette mission en l’annonçant depuis plusieurs mois dans les différents dispensaires de la capitale.
Nous avons examiné au total 12 patients porteurs de fissures labiales, dont 4 étaient bilatérales et 8 unilatérales. Dix patients ont été opérés.
Les âges des opérés s’échelonnaient entre 1 an et 24 ans : 5 enfants étaient âgés de moins de 5 ans, 3 avaient entre 6 et 9 ans, et 2 étaient âgés de 23 et 24 ans.
Nous avons utilisé dans tous les cas la technique de Delaire, relativement simple et d’emploi facile, qui nous parait bien adaptée à cette chirurgie, aussi bien pour les petits enfants que pour les adolescents et adultes jeunes.
Les anesthésies générales des patients opérés de fissure labiale ont nécessité une intubation ; toutes les intubations ont été parfaitement effectuées par Barthélémy FIOBOY, Technicien Supérieur en Anesthésie-Réanimation, avec lequel nous travaillons depuis plusieurs années et qui fait preuve d’une grande compétence dans son travail.
Les âges des opérés s’échelonnaient entre 1 an et 24 ans : 5 enfants étaient âgés de moins de 5 ans, 3 avaient entre 6 et 9 ans, et 2 étaient âgés de 23 et 24 ans.
Nous avons utilisé dans tous les cas la technique de Delaire, relativement simple et d’emploi facile, qui nous parait bien adaptée à cette chirurgie, aussi bien pour les petits enfants que pour les adolescents et adultes jeunes.
Les anesthésies générales des patients opérés de fissure labiale ont nécessité une intubation ; toutes les intubations ont été parfaitement effectuées par Barthélémy FIOBOY, Technicien Supérieur en Anesthésie-Réanimation, avec lequel nous travaillons depuis plusieurs années et qui fait preuve d’une grande compétence dans son travail.
Et un bon nombre des injections responsables des séquelles orthopédiques sont faites dans les dispensaires ou les hôpitaux par du personnel infirmier, en principe compétent …
Ceci justifie nos efforts pour diffuser la culture locale de l’Artemisia annua, la plante dont on extrait l’artémisinine, ce qui permet le traitement des accès palustres par la prise de tisane ou de poudre de feuilles…
Grace à la générosité de la compagnie Air France, nous avons pu acheminer avec nous un fauteuil buggy et un fauteuil roulant, destinés à des enfants handicapés non opérables.
Pour les personnes handicapées ayant un bon contrôle de leurs membres supérieurs, un fauteuil roulant de type tricycle est bien sûr préférable étant donné l’état des rues et l’absence de trottoir ; par contre des fauteuils de type « européen » sont préférables lorsque les membres supérieurs sont atteints et que l’enfant ne peut pas manœuvrer lui-même son fauteuil. Le fauteuil facilite alors beaucoup la vie quotidienne de leur mère, qui n’est plus obligée de porter en permanence son enfant.
