LA MISSION CHIRURGICALE DE MARS 2007
Docteur Michel Onimus
Elle s’est déroulée du 4 au 19 Avril 2007. Nous avons travaillé à Bossembélé et à Bangui.
A Bossembélé, nous avons travaillé dans le bloc opératoire du Centre de santé et hospitalisé les enfants au Centre de rééducation géré par la mission catholique.
Le centre de rééducation a diversifié son activité et a démarré une action en faveur des enfants dénutris qui nous a beaucoup impressionnés. On est surpris de rencontrer des cas de dénutrition aussi sévères dans un pays où presque tout pousse facilement et où il existe de nombreux projets de formation et de sensibilisation maternelles. Les enfants atteints sont surtout des enfants des populations Peul, ou Bororo, nomades éleveurs.
A Bossembélé, nous avons travaillé dans le bloc opératoire du Centre de santé et hospitalisé les enfants au Centre de rééducation géré par la mission catholique.
Le centre de rééducation a diversifié son activité et a démarré une action en faveur des enfants dénutris qui nous a beaucoup impressionnés. On est surpris de rencontrer des cas de dénutrition aussi sévères dans un pays où presque tout pousse facilement et où il existe de nombreux projets de formation et de sensibilisation maternelles. Les enfants atteints sont surtout des enfants des populations Peul, ou Bororo, nomades éleveurs.
Etant donné les conditions opératoires précaires dans lesquelles nous travaillons, nous avons abordé la face antérieure du rachis par une voie postéro-latérale de type costo-transversectomie extrapleurale, qui a permis des suites très simples, sans les risques d’un drainage intra-thoracique classique.
Nous avons également opéré entre autres une fissure vélo-palatine ainsi que différentes déformations des membres inférieurs, dont 7 cas de séquelles d’injection de Quinimax, pathologie iatrogène due à des injections intramusculaires mal faites, qui remplace actuellement les séquelles de poliomyélite antérieure aigue...
Au total, nous avons examiné durant notre séjour 101 enfants et en avons opéré 34, dont seulement 3 cas anciens de séquelles de poliomyélite.
Heureusement c’était à l’hôpital et Stéphanie a été parfaitement prise en charge sur place; ceci lui a permis d’être sur pied dès le lendemain, et de continuer à travailler...